Je suis un étudiant actuellement en Terminale. J'ai créé Data Clash dans le but de partager la musique que j'aime, tout ça sans prise de tête. Je ne cours pas après les visiteurs, je ne suce pas les artistes qui ont les meilleurs promoteurs, je ne suis pas menteur. Vous aimez, vous n'aimez pas mais au moins essayez !
Si vous souhaitez me contacter, mon adresse email est b.frenzy@live.fr .
Désolé de vous avoir laissés tout ce temps mais j'attendais d'être un peu plus certain de l'avenir de ce blog. J'en reparlerais dans un prochain article mais il est probable que ce billet soit l'un des derniers de Data Clash. Mais pour le moment, occupons-nous de ce qui vous intéresse réellement : la musique.
Chip Banger Records est un tout nouveau label de chipmusic, à savoir de la musique électronique aux sonorités Gameboy. N'étant pas spécialiste de ce genre, j'ai écouté un peu les 2 releases du label (toutes deux venant de l'artiste Bleepshit) pour savoir de quoi il en retournait... et j'ai été bluffé, tout simplement. Ce qui a fortement contribué à ce décrochement de mâchoire (j'aime les hyperboles, vous devriez le savoir...) est le contenu de la mini-compilation de remixes. En effet, les geeks ont aussi très bon goût et Bleepshit nous le prouve puisque la compilation contient un remix de Pourriture 7 de l'Oizo, de Testarossa Autodrive de Kavinsky et enfin de Phantom pt. I de Justice, tous trois releasés par Ed Banger Records un an plus tôt. Chaque son, chaque beat, chaque mélodie est entièrement recréé avec les sons que nous avons tous entendus en étant enfant en jouant à la Gameboy ou Gameboy Color, ou pour les plus vieux à la NES. Mais ce n'est pas tout, car même les compositions originales du bonhomme tiennent la route et c'est ce qu'il nous prouve dans la seconde release de Chip Banger Records : Phase One, un EP de 5 titres tous plus addictifs les uns que les autres. Mention spéciale pour Someday et Snowfall que j'ai particulièrement appréciés. En plus d'être vraiment entrainants, les morceaux sont bien réalisés musicalement et techniquement parlant.
En bref, un gros bravo de ma part à Bleepshit ainsi qu'au label qui démarre fort et qui je l'espère prospèrera sans jamais s'enfermer dans son cercle d'électroniciens-artistes.
Vous pouvez télécharger le tout sur bandcamp, je vous intègre les lecteurs pour que vous puissiez vous faire une idée. Je vous encourage à soutenir l'artiste et le label en donnant quelques euros en téléchargeant, en tout cas c'est ce que je vais faire.
Je prends enfin le temps d'écrire un nouvel article, qui je vous l'annonce sera plein de bonnes choses ! La patience paie toujours et je suis bien placé pour vous en parler puisqu'au lieu de vous servir quelques previews de mauvaise qualité il y a quelques jours, j'ai choisit d'attendre la permission de publier plus de matière et je peux désormais mettre en streaming le nouvel EP des TBS. J'ai aussi pu recevoir un très joli remix d'Owl Vision, ainsi qu'écouter la nouvelle tuerie signée Digitalism. En piste.
Les TBS, duo de musique électronique parisien comme tant d'autres, se démarque par la qualité de ses productions, son style frais, pimenté de Disco et de Funk. A l'occasion de la sortie de leur dernier EP Bright Nights qui sortira le 29 octobre chez Sismic Music, Vektorkat et Overthrill ont eu carte blanche pour remixer les titres originaux. Ces derniers se sont allègrement emparés de Slammin' et Rock Your Body pour les imaginer à leur sauce. Même si Rock Your Body sonne un peu trop Disco à mon gout, qui n'est pas mon style préféré, Slammin' se rapproche plus de l'électro "trash". Qui plus est, j'ai beaucoup accroché aux dits remixes qui ont chacun leurs particularités et leurs approches de l'univers du duo. Je vous laisse donc le soin de vous faire une idée du potentiel de l'EP et je vous incite à attendre le 29 pour vous précipiter sur iTunes !
Je continue avec la bonne surprise de la part d'Owl Vision, que j'avais déjà repéré en remixeur de talent après sa version de Toxic Is Dead. Ici, c'est STYGG qu'il choisit comme base de travail. Dès la première seconde, son style se fait clairement ressentir : nerveux, rapide, rythmé. Après une intro quelque peu répétitive, l'essentiel du succès du remix se base sur un sample (ou un son recréé, difficile à dire avec la sur-distorsion) qui rajoute une note d'orient à la tension initiée une minute plus tôt. En bref, Owl Vision ajoute la touche de folie et de nervosité qu'il manquait à Envy pour le faire passer de morceau sympa à excellent.
Je termine finalement par mon coup de coeur. LE coup de coeur, celui qui arrive quand on s'y attend le moins. Sans déplacer des montagnes, Digitalism installe avec Stratosphere un univers et une ambiance que peu d'artistes parviennent à mettre en place. Zoom sur la construction concrète d'une réussite totale : le titre démarre sur un clap, une petite rythmique au synthé en fond et un autre synthé furieusement 80's. A peine le temps de s'attacher que l'avion décolle sur un rythme tout ce qu'il y a de plus classique. En revanche, le synthé s'est changé en basse lourde, presque trash, surtout agglomérée en un son brut mais très bien géré pour laisser de la place à toute la subtilité de Stratosphere. Oui, c'est aussi dans les sons de second plan que réside le secret d'un tel niveau; au squelette s'ajoutent une multitude de sons, que ce soit synthés très légers et plus aigus ou sample vocal répété. Un petit break pour souffler, réintégrer petit à petit les instruments, puis on est repartit. Au final, Stratosphere est un condensé de bonheur et de talent qui dure à peine plus de 3 minutes 30. Bien trop court, malheureusement.
Pendant que le froid s'installe et que les manifestants cherchent de la chaleur et du réconfort auprès des CRS, peut-être n'avez-vous pas le même goût pour le frottement aux forces de police et souhaitez trouver un moyen plus sûr de faire face à la température digne d'un hiver sibérien (oui, j'aime beaucoup inventer des formules tordues et à peine hyperboliques). Ne vous résignez pas tout de suite à abandonner toute chance d'accouplement avant le printemps en vous achetant un cache-oreille : Data Clash est là ! Ressortez votre casque et dépoussiérez-le avec les basses qui vont suivre. Résultat garanti : ça réchauffe et vous aurez l'air moins con.
Comme vous êtes des lecteurs très attentifs et assidus, vous devez savoir que je présente régulièrement des artistes dont je n'avais pas tellement entendu parler auparavant. C'est le cas pour Alan Gay, dont j'avais brièvement aperçu le nom sur quelques blogs mais sans plus. Je me suis récemment penché sur son cas en écoutant le premier son qui me tombait sous la main... et ça m'a bluffé ! Abortion est de ce type de musiques électroniques next generation, au croisement d'une multitude de genres, au travail très soigné et au potentiel dansant non négligeable. Mais là n'est pas réellement le but de la production car une longue intro, nous plongeant dans l'univers du monsieur, occupe la moitié du temps. Il est en effet question de s'imprégner de sensations, d'images, de musicalité pour profiter de ce joyau au calme et d'en découvrir toutes les subtilités.
Alan Gay - Abortion
Borgore continue d'assaillir nos oreilles de violence auditive pour le plus grand plaisir des fans de Dubstep. Comme je l'avais dit dans un autre article, la fine fleur de ce genre n'est représentée que par très peu d'élus dont il fait partie. Sex Instructions n'échappe pas à la règle et c'est encore une très bonne surprise, toujours différente de ses précédents travaux. Se plaçant du côté des pauvres américains un peu trop gras pour être sexys, une jeune femme leur explique comment être amazing avec son/sa partenaire et il en ressort un constat simple... Puissance et agilité sont les maitres mots ! La basse frappe fort, les interludes plus musicaux aèrent la production. Et même en musique, ça marche : c'est amazing.
Borgore - Sex Instructions
Certaines jeunes chanteuses à la notoriété grandissante, telles que Lykke Li, Kerli, Ellie Goulding, ont un talent indéniable et seraient capables de concurrencer les plus grandes. Clare Maguire fait partie de celles-ci, avec une voix tellement complète qu'elle pourrait aussi bien chanter sur de la Pop, du Métal ou être remixée comme c'est le cas ici. En l'écoutant, j'ai très vite ressenti cette flexibilité de style et de voix et je l'ai vite comparé à Amy Lee {chanteuse d'Evanescence} en plus grave. Malheureusement, je connais trop peu les chanteuses de métal et je me trompais : on pourrait plus facilement la comparer à Ville Valo {chanteur de H.I.M.} ou encore Chris Isaak... en féminin. En bref, ça reste magnifique et c'est la raison pour laquelle je vous propose la version originale de Ain't Nobody en clip puis la version remixée par Siriusmo en audio.
Clare Maguire - Ain't Nobody (Siriusmo remix)
Si vous aviez aimé la construction du précédent article, vous serez de nouveau aux anges puisque je réitère l'opération "pour une poignée de bonnes découvertes, une mixtape gratuite !". C'est encore cadeau, pour vous : la dernière mixtape des Designer Drugs. Attaquant d'office par le terrible Sucker Punch de GTRONIC, il est également à noter la présence de Torro Torro avec le Knockin' Boots qu'on attend désespérément. En bonus, du Duck Sauce, Mr Oizo, TAI, Tom Deluxx, les BB, Pendulum, 2 remixes de Boys Noize... Dommage qu'elle est encore introuvable en streaming mais je vous file un lien direct pour la télécharger ainsi que la tracklist, comme d'habitude.
Ayant enfin retrouvé Internet, ma chère connexion, je me suis dépêché de dénicher quelques tracks de qualité pour vos oreilles. Mais trouver de la qualité n'est pas (toujours) synonyme de recherches en plein milieu de la jungle profonde, parfois elle vous est apportée sur un plateau comme l'a fait un jeune producteur bordelais par qui je vais d'ailleurs commencer. Après ça, la petite sélection habituelle avec en prime un joli bonus. C'est parti !
UTOK2ME?, c'est le nom qu'a choisi ce producteur et DJ français pour imposer ses productions et remixes à travers le monde. Pour ce faire, il a sorti un EP nommé Music Box sur diverses plateformes de téléchargement bien connues et il m'a gracieusement fait cadeau de la version originale et du remix du Marchand De Sable, que je vais vous faire découvrir dés maintenant. Music Box, c'est avant tout une question d'ambiance. Démarrant sur une petite mélodie salie, bruitée, accompagnée d'un piano, l'atmosphère est posée et s'affirme tout au long du titre : sonorités originales, rythme soutenu, piano bien accouplé au synthé légèrement Teenage Bad Girl. A peine la première partie passée, je savais que j'allais le partager avec vous.
UTOK2ME? - Music Box
Le remix est quant à lui plus orienté électro/club par ses kicks très présents et la transformation de la mélodie en riff un peu saturé. Il conserve cependant les traits de caractère qui faisaient de l'original quelque chose de rarement entendu, pour au final obtenir un parfait compromis entre ambiance et rythme.
UTOK2ME? - Music Box (Marchand De Sable remix)
Je continue sur ma lancée avec un remix de Religion. Coincé entre magie et banalité, il reste suffisamment bien fait pour que je vous le fasse découvrir aujourd'hui. Sur une base de Steppin' Up de M.I.A., le remix s'ouvre sur la partie la plus intéressante (à mes yeux, ou oreilles) des 5 minutes 30 qui n'est pas sans rappeler Stress de Justice ou certaines pépites de SebastiAn. Mais la ressemblance s'arrête là et le sample épique voir guerrier laisse petit à petit la place à un refrain déjà-vu chez beaucoup de producteurs "electro-trash". Dommage, peut-être suis-je trop dur mais pour moi, passé l'agréable surprise, le remix perd de sa superbe et par la même occasion ses bonnes idées, son originalité. A vous de vous faire une idée !
M.I.A. - Steppin' Up (Religion remix)
Pour mieux faire passer la semi-déception du précédent titre, c'est une très bonne surprise que je vous propose maintenant. N'ayant jamais pris le temps de découvrir les XX dont on avait beaucoup parlé sur les blogs, je me suis laissé tenter par un remix de Neon Lights. J'ai tout simplement été bluffé. Basé sur une Pop plus tranquille et moins débordante de joie de vivre que ce qu'on pouvait entendre chez les Röyksopp, épicé de sonorités électroniques ci et là, accompagné d'une grosse basse relax et plus funky, Crystallised est définitivement une réussite. Plutôt dur à passer en soirée, le morceau est à écouter à l'aise avec un bon casque, la lumière du soleil couchant imprégnant la pièce. Laissez-vous porter.
The XX - Crystallised (Neon Lights remix)
Voici maintenant le vrai coup d'accélérateur, les potentiomètres Dubstep et Electrique tournés à leur maximum. F♥♥KIN TELMINI, dont les sons ne m'avaient jamais époustouflés, s'est récemment associé à APKNR. Le résultat ? Angela Risque Sa Vie A La Plage, qui malgré un titre hasardeux nous projette en plein visage une quantité d'énergie assez phénoménale. A la démarche très Dubstep, pouvant rappeler un Skrillex qui aurait travaillé un peu plus que 2 jours, la production nous charme malgré du déjà-vu et arrive à nous surprendre là où l'on n'attendait guère grand chose. A noter le sample vocal particulièrement bien manipulé et qui apporte sa petite touche à la réussite de cette association, qui au passage porte le nom de LOOOL. Je préfère le caser à la fin de la pseudo-analyse, pour éviter une grosse perte de crédibilité... Je leur réserve l'entière responsabilité d'un pseudo aussi foireux.
LOOOL - Angela Risque Sa Vie A La Plage
Pour clore cet article, je vous partage une jolie mixtape signée Mustard Pimp dont la playlist démarre très, très fort. Bonne surprise de la part de Sticky K, nom que je n'avais jamais vu, qui sort un des plus gros sons de la Catastrophe Mixtape n°2. A un niveau plus général, le duo de frenchies sait ce qu'il fait et chaque transition est soignée pour un résultat aussi fluide et efficace que possible. Petit reproche tout de même, la ressemblance des sonorités passé un certain cap. Je vous invite néanmoins à rechercher de votre côté les 2 titres d'intro, Folder et Prince Of Persia.
Les liens de téléchargement de MP3 sont postés à but uniquement promotionnel. Si vous êtes un artiste et que vous souhaitez faire retirer un de vos morceaux de ce blog, envoyez-moi un email à l'adresse suivante : b.frenzy@live.fr Il sera retiré dans les plus brefs délais.
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