Best Of #6

Liens et écoute retirés suite au signalement de l'article à Blogger. Je vous invite donc à rechercher par vous même les titres en question pour les écouter.

J'attendais depuis quelques semaines l'occasion d'écrire un nouvel article Best Of comme je les aime, qui regroupent toujours mes véritables coups de coeur. J'espère donc naturellement que vous prenez autant de plaisir à écouter mes sélections que j'en prend à concevoir mes menus aux petits oignons. Malheureusement, ce nouveau numéro de la série cache une (petite) mauvaise nouvelle : pour raisons personnelles, je n'aurais pas accès à internet pendant une durée indéterminée, qui ne devrait toutefois pas être trop longue. Par conséquent, pas d'articles pendant ce laps de temps mais j'espère pouvoir revenir très vite.

Revenons-en à ce qui vous intéresse, la sélection. Pour ce #6, je n'ai pas farfouillé dans mon iPod comme pour les précédents. Cette fois, ce sont uniquement des productions/remixes que j'ai trouvé récemment sur internet et qui m'ont enchanté. A propos des dates de sorties, je ne suis jamais réellement au courant, puis ce n'est pas ce qui importe le plus, mais ne soyez pas étonnés si parmi les titres se trouvent du 2008, 2009 ou 2010. C'est parti !

C'est au détour d'une mixtape que j'ai découvert ce remix assez surprenant et plutôt bien foutu. Mr Flash emprunte la voix de Kanye West et refaçonne le titre Paranoid. Le résultat ? Un mélange Pop, synthés très entrainants et kicks bien présents. De quoi bien débuter une soirée et faire danser le plus irréductible des feignants.

Kanye West - Paranoid (Mr Flash remix)

J'ai découvert KOR3 tout à fait par hasard sur facebook, et sans réel espoir j'ai téléchargé son EP distribué gratuitement sur mediafire. Mais j'ai été bien surpris. Non seulement l'EP est de très bonne qualité, que ce soit sur le plan technique que sur le plan du plaisir d'écoute, mais en plus le producteur se permet une bonne dose d'originalité sur les titres Amour et Perversion. Seul petit défaut à mon goût, Violence ressemblant un peu trop à Motor de Sebastian et le remix de NEUS, assez peu convaincant malgré son potentiel à réveiller un défunt. Pour vous convaincre de découvrir le bonhomme, je vous met en écoute Amour, qui malgré sa longueur reste très efficace et dont l'ambiance n'a pas à rougir face aux plus grands.

KOR3 - Amour

Voici le lien officiel vers l'EP Amour, Violence et Perversion, totalement gratuit.

KOR3 - Amour, Violence et Perversion EP

On continue dans l'ambiance légère et agréable par une excellente production qui m'a immédiatement fait flasher. La magnifique voix de Lykke Li vient se mêler au talent indéniable de Kleerup qui prouve avec Until We Bleed qu'il est encore possible de réunir qualité, originalité, légèreté et polyvalence (à la fois dansant et reposant) et d'y insuffler la magie suffisante pour que le titre soit un réel succès. Bravo aux deux et bonne continuation à eux.

Kleerup feat. Lykke Li - Until We Bleed

Le rythme s'intensifie quelque peu avec ce qui va suivre. Femme En Fourrure, dont je n'avais jamais entendu parler auparavant, a attiré l'oeil du bien connu Drop The Lime (que j'ai rarement trouvé exceptionnel, au passage) et son remix est très convaincant. Si vous vous rappelez du morceau Miracle d'Art Nouveau, vous ne serez pas dépaysés. A la fois efficace en soirée et agréable à écouter seul, au calme, Dirty Blonde est un beau compromis pour plaire à un maximum de gens grâce à son rythme entrainant, aux petites percussions, au vocal envoûtant et au synthé un peu plus gras.

Femme En Fourrure - Dirty Blonde (Drop The Lime remix)

Exit la légèreté, la finesse et la grâce. DJ Antention a bien décidé d'expulser du ring les producteurs précédents par son tabassage d'oreille intensif, qui ne laissera que peu de répit aux jeunes un peu trop alcoolisés errant devant le caisson de basse. D'entrée de jeu, le kick manque de nous perforer le tympan puis c'est au tour du lead de nous faire oublier jusqu'à notre nom par son mélange trash/acid des plus redoutables. Ce que je pourrais reprocher à Poison est sa construction basique et un peu trop simpliste, mais son efficacité n'est plus à démontrer et il ne vous faudra que quelques secondes d'écoute pour vous en rendre compte.

DJ Antention - Poison

Nous voici à la dernière perle de cet article rempli de producteurs talentueux et de bonne volonté. Si vous suivez régulièrement le blog, vous avez du vous apercevoir de mon amour inconditionnel pour le travail à peine croyable d'Amon Tobin. J'espère pour vous que vous finissez par l'apprécier car le top du classement lui est encore une fois réservé. N'en déplaise aux mécontents, vous ne pouvez pas nier son talent pour le sound design et son approche novatrice de la musique électronique, entre histoire sonore, bande son de film et merveille technique. Lost & Found fait partie de ces productions expérimentales vous faisant plonger dans l'univers sombre, étonnant, technologique et novateur de son créateur à l'image du clip que je vous propose de regarder juste après. 

Amon Tobin - Lost & Found

Le clip officiel d'Esther est à découvrir absolument. Si vous n'avez pas ressenti mes arguments dans Lost & Found, alors vous les comprendrez dans cette oeuvre à part entière que l'on doit à Charles De Meyer en compagnie du brésilien.



Amon Tobin - Esther's from Sash Almakow on Vimeo.


A bientôt sur Data Clash, j'espère le plus vite possible !

[Walter Sobcek]

 

J'ai eu la chance d'assister ce mercredi soir à la release party du premier EP des Walter Sobcek, Je Me Souviens. Le duo a prit place sur la petite scène de Chez Justine et a fait plonger les spectateurs dans leur univers lumineux, frais et résolument 80's, avec derrière eux un écran faisant défiler un nombre impressionnant de photographies représentant parfaitement leur monde fait d'érotique chic et d'Amérique ensoleillée. J'ai souvent axé mes articles sur les productions sombres, violentes ou plus généralement "underground" mais j'ai beaucoup apprécié le moment passé à Paris ce soir-là, ne serait-ce que pour la magie de leur univers. Leur musique, quant à elle, est riche et bien travaillée pour rendre le mieux possible ce qu'ils ont envie de nous faire imaginer. Walter Sobcek est un concept, une histoire à écouter, sans attache au réel, sans fin définie et juste pour le plaisir du coeur et des oreilles.

L'EP en lui-même se compose de 6 remixes ayant chacun leur traits particuliers. Z Hive a choisit d'accélérer le tempo et d'en faire un hymne pop et amoureux, T.B.S. se sont rapprochés de Kavinsky en accentuant encore les sonorités 80's, DJ Balza a préféré détacher l'oeuvre de tout superflu et l'a transformé en ballade romantique et calme à outrance, Paul au contraire se rattache à l'électronique par sa basse funky et son synthé entrainant, NightWaves a axé son travail sur le rythme de la guitare et enfin WildHive (Z Hive accompagné de Sigour De Talisco) se sont amusés à déstructurer le morceau original sans en perdre la magie pour le rendre plus cheap et tout simplement plus fou.

L'EP Je Me Souviens est donc sortit mercredi sur iTunes, Beatport et compagnie par le biais de Sismic Music et je vous invite à aller le découvrir plus avant par l'écoute du remix le plus plébiscité par les fans, celui de Z Hive.

Walter Sobcek - Je Me Souviens (Z Hive remix)

Tracklist de l'EP :

Je Me Souviens (Z Hive remix)

Je Me Souviens (T.B.S. remix) 

Je Me Souviens (DJ Balza remix)

Je Me Souviens (Paul remix) 

Je Me Souviens (NightWaves remix) 

Je Me Souviens (WildHive remix)  

>> Acheter l'EP sur iTunes <<

Pour finir, une chose qui m'a beaucoup plu de la part d'un des deux compères : au cours d'une discussion, celui-ci a clairement exprimé sa vision de la musique, qui doit être selon lui faite par passion et par plaisir (à la fois le sien et celui d'en donner aux spectateurs) avant toute autre chose. C'est aussi ce que je pense et c'est tout simplement ce qui fait la différence entre de la musique sincère et de la musique commerciale.

C'est sur cette réflexion que je vous laisse, à bientôt pour un nouvel article très prochainement et qui s'annonce chargé !

Distance de sécurité

De la protection, c'est ce qu'il vous faudra si vous voulez retrouver vos oreilles et votre palpitant en état après cet article fort en émotions. Non, enlevons ce "s" à émotion car il n'y en aura qu'une seule tout au long de ces découvertes musicales : la rage, la violence, et tout autre synonyme d'animosité qui vous donnera fortement envie de mettre le son à fond. Et comme d'habitude, je commence cet article par un très mauvais jeu de mot.

Distance, c'est bel et bien le nom qu'a trouvé cet artiste pour nous démontrer son talent. Ce qui m'a tout de suite sauté aux oreilles, après la qualité de son titre, c'est la ressemblance de style avec Volatile dont j'avais beaucoup apprécié Ignition. Menace est ce genre de condensé de nervosité, de noirceur et de fatalité qui vous fait clairement comprendre dès le début que la machine n'est pas prête de s'arrêter et qu'elle fera des ravages sur son passage.

Distance - Menace



La voici, la note la plus "joyeuse" de l'article, les 5 minutes qui vont donneront la pêche et vous aideront à vous relever après la furie Distance. C'est à Foreigner que nous devons l'idée originale de Cold As Ice et à Specimen A son excellent remix. Dubstep mais pas trop, Pop mais pas trop, le morceau est fait de compromis qui feront souffler un vent de fraîcheur dans un set embourbé dans son style bien ancré. A garder sous le coude en tant que DJ, à conserver sur son iPod en tant que passionné et à adorer en tant qu'être humain.

Foreigner - Cold As Ice (Specimen A remix)



Si on m'avait dit qu'un jour le petit Irish Steph sortirait un EP Power... et bien je l'aurais cru immédiatement, au vu de la qualité et de la maitrise montrée sur son myspace il y a quelques longs mois. Aussitôt dit, presque aussitôt fait, le délai de la release nous ayant apporté nombre d'autres perles à la clé comme des remixes de Deluce, NEUS, Pulpalicious et de nouvelles tracks toutes fraiches. Exit cependant ces dernières, plaisantes mais loin d'atteindre le seuil de chef-d'oeuvre du duo Power I et II. La partie I était épique et enivrante, la seconde ne fait qu'emprunter le chemin de son ainée pour aller toujours plus loin dans la démesure et la puissance. "Prepare to headbang".

Irish Steph - Power Part. II



"My name is Skrillex..." Cette voix quelque peu agaçante ne vous a-t-elle pas vous aussi hanté pendant de nombreuses semaines ? Le regard perdu dans le vide, l'air hagard, vous sortez tout juste des remous du 1er EP de l'ex chanteur d'émocore, mais préparez-vous à une sévère rechute... Un formidable coup porté à votre conscience qui ne demandait qu'à repartir pour une transe entrecoupée d'headbang et de délires aigus. Les monstres sont là, tous près...

Skrillex - Scary Monsters And Nice Sprites





A bientôt sur Data Clash et... bon rétablissement !

[Trentemøller]

J'ai décidé de réorganiser la catégorie "Nouveaux artistes" et c'est avec cet article que je commence. Tout d'abord, parlons des raisons : l'ancien titre, peu clair, m'empêchait de vous faire découvrir des groupes trop anciens pour la catégorie. Ensuite, je préfère la démarche de la découverte plutôt que de la simple promotion. Par conséquent, les articles Découverte seront uniquement titrés du nom de l'artiste entouré de crochets pour avoir un repère visuel clair et sans équivoque, et seront bien évidemment estampillés du tag renommé Découverte, qui remplacera le précédent. Entrons maintenant dans le vif du sujet si vous le voulez bien !

Anders Trentemøller, de son vrai nom, est un artiste de musique électronique danois. Vous verrez que la description de musique électronique pour son travail parait un peu... étroite, mais il est vrai que son style est indéfinissable. Je vous ai sélectionné (et vous sélectionnerai ainsi dans chaque article Découverte) 2 titres qui pour moi sont les plus représentatifs de l'album dont ils sont issus.

Into The Great Wide Yonder, comme se nomme le dernier album du danois, nous fait traverser son univers profond, lent, comme en apesanteur. Apesanteur est un mot qui est resté accroché à mon esprit à l'écoute de l'album tant il convient bien à Trentemøller : sans se ressembler, les morceaux gardent constamment un côté aérien, que ce soit avec les voix, les synthés, les guitares ou les percussions. Le rythme se veut résolument lent et l'album peut selon moi se découper en parties distinctes. La première, débutée par The Mash And The Fury et terminée par Haxan reste dans la même cadence assez soutenue, dans la tension entre les instruments sans jamais en perdre le contrôle. A chaque dépassement, début d'explosion, le rythme se calme et l'apesanteur demeure, encore et toujours. Après Haxan, Metamorphosis n'est qu'une transition pour la chanson suivante, un amplificateur, un espace vide au milieu de l'album permettant à Silver Surfer Ghost Rider Go d'être l'apogée, le coeur du travail de Trentemøller. A son écoute, je n'ai pu m'empêcher une comparaison avec l'un des titres phares du film Pulp Fiction, que je vous met en écoute également. Vous pourrez ainsi constater l'inspiration assez évidente mais qui ne tombe jamais dans le plagiat. Non, Anders y apporte sa touche personnelle, faite de synthés noisy et grésillants, d'un fond de guitare en transe et d'un rythme toujours plus accrocheur. La 3ème et dernière partie fait donc place à l'explosion pour finir sur une note très (trop ?) calme avec Neverglade et Tide.

Pour en revenir à mes propos concernant le style, je ne peux que vous conseiller d'en juger par vous-même et vous donner quelques artistes approchant : Massive Attack principalement, un soupçon de Noisia pour l'ambiance et la fureur du climax, un brin de génie d'Amon Tobin et de sa déferlante de cymbales et de caisses claires.

Voici donc pour vous 2 titres à écouter encore et encore avant de vous décider à acheter l'album que je vous conseille absolument.

Trentemøller - The Mash And The Fury



Trentemøller - Silver Surfer Ghost Rider Go



Dick Dale & The Del Tones (Pulp Fiction soundtrack) - Misirlou

Tracklist de l'album : 

The Mash And The Fury

Sycamore Feeling

Past The Beginning Of The End

Shades Of Marble

Even Though You're With Another Girl

Haxan

Metamorphosis

Silver Surfer Ghost Rider Go

Neverglade

Tide

>> Acheter l'album sur iTunes <<

"That mist... It's a curse !"

Liens et écoutes retirés après le signalement de l'article à Blogger. 


Pour votre plus grand plaisir (ou pas, mais j'ose espérer que si tout de même !), voici un nouvel article et un retour à la musique électronique sous toutes ses formes. Petit passage à vide, quelques pas dans le brouillard, mais me revoilà et j'espère que l'aventure va encore continuer pour une année. Comme toujours, je remercie les visiteurs malgré le peu de renouveau de ces derniers temps, je remercie également les lecteurs qui m'ont soutenu depuis quelques mois, quand l'envie d'écrire ne se manifeste plus, lire des commentaires aussi chaleureux fait bien plaisir. Mais comme d'habitude, je m'égare et je passe directement au contenu pour vous éviter la tentation de refermer l'onglet !

Le 1er son que je vous propose aujourd'hui ne restera certainement pas gravé dans les mémoires mais il a le mérite de faire passer un agréable moment, et qui sait, peut-être vous donner envie d'aller découvrir les autres oeuvres (nombreuses et déjà évoquées ici même) du remixeur fou Siriusmo. Cette fois, c'est aux Scissor Sisters qu'il s'attaque pour un remix peu surprenant mais efficace. A vous ensuite de lui laisser une place dans votre playlist ou non.

Scissor Sisters - Invisible Light (Siriusmo remix)

A force de vous présenter des groupes dont je viens seulement d'apprendre l'existence, je vais finir par passer pour un blogueur imposteur, mais que voulez-vous : une telle tripotée de nouveaux noms dégouline des blogs chaque semaine qu'on en vient à se demander s'il est toujours possible de se trouver un pseudonyme qui ne soit pas déjà utilisé. Et Acid Washed ont du faire face à ce problème pour nommer leur EP... Acid Washed. C'est une jolie excuse que je leur trouve là, mais ils auraient pu faire un petit effort. Tort vite pardonné à l'écoute dudit EP rassemblant pas moins de 8 remixeurs, dont quelques gros noms, mais tous talentueux. Ne pouvant échapper au pouvoir hypnotique du simple nom Danger, vous ne pouvez pas partir sans avoir jeté une oreille à son remix.

Acid Washed - Acid Washed (Danger remix)

Mais c'est un autre remix qui a mes faveurs, celui de Jungle Fiction. Plus axé rétro que celui du Rivoire, on pourrait presque y déceler une ressemblance avec les bandes sons de jeux Mégadrive, presque imaginer l'écran titre aux couleurs vives et... Bref. C'est très bon.

Acid Washed - Acid Washed (Jungle Fiction remix)

Yuksek, que j'avais presque complètement enterré dans la catégorie commercial / musique de pub (et ce malgré avoir beaucoup aimé son album il y a 2 années de cela) parvient pourtant à me surprendre dans un excellent remix d'Oh Land. Quoi, vous ne connaissez pas ?!... Bon, moi non plus, mais j'y prêterais beaucoup plus attention si j'entends ce nom à nouveau. Sun Of A Gun est une petite merveille électronique, que j'hésite à classer comme pop vu le galvaudage du terme, mais vous avez compris l'idée. C'est frais, c'est dansant mais ça n'en reste pas moins profond et approfondit.

Oh Land - Sun Of A Gun (Yuksek remix)

Après les éloges du paragraphe ci-dessus, je me demande bien si je vais pouvoir faire mieux pour la dernière merveille, mais non des moindres, de cet article. Je suppose que vous connaissez désormais mon admiration inébranlable pour Boys Noize, qui frappe toujours plus fort. Admiration qui n'empêche un brin de discernement et qui avait été quelque peu déçue par l'album Power (pas mauvais, loin de là, mais dont quelques titres pouvaient assez facilement être oubliés), déception vite effacée par les EPs avec Erol Alkan, qui étaient simplement sublimes. J'en arrive au fait : si vous avez adoré Death Suite, vous serez ébloui par 1010. On y retrouve le même génie, la même progression lente et bien construite, le même climax renforcé par les cymbales, les mêmes sonorités acides et destructrices. Mais ici, pas d'Alkan, pas d'introduction longue et relativement inintéressante : tout se joue d'entrée de jeu, c'est à la première seconde que le charme envoûte, c'est à la dernière seconde que le génie s'achève.

Boys Noize - 1010

A bientôt sur Data Clash !